Au fil de l'autre

Carnet de notes de mes explorations: filage, tissage et teintures

Nommer des tissus

Je me demande souvent comment j'appellerai mes tissages quand ils seront assez aboutis pour être vendus. Je viens de trouver: je leur donnerai le nom du film que je regardais ou de la conférence que j'écoutais quand je les tissais. Ou du livre que je lisais quand je filais les fils au rouet.



Je finirai peut être avec des "soleil d'automne" ou "pluie d'argent", mais essayons sur ce mode d'abord.

Aujourd'hui, j'ai découvert le site de lacinetek.com, où l'on peut visionner quasi tous les classiques du cinéma. Je commence par mon chéri adoré: Orson Welles (dont mon homme sait qu'il fait partie de ses seuls concurrents, les autres étant le commandant Massoud et mon père).

La scène finale du labyrinthe forain des miroirs dans le film "La dame de Shanghai" m'inspire un bref, que voici que voilà. Pour un décodage à la Deleuze, lire l'interprétation du blogueur chez qui j'ai trouvé la photo d'en-tête: La multiplication des facettes de l’image virtuelle va la rendre de plus en plus apte à capter l’actuel en même temps que l’actuel va être rejeté hors champ, n’existera plus hors du miroir c’est-à-dire deviendra virtuel pour son compte. Lire la suite .

Amusant, on dirait qu'il préfigure l'effet des réseaux sociaux sur le mental de l'humain.



Sous des apparences harmonieuses, vu de loin...



les rythmes sont cassés, sans liens, en facettes
J'en ai profité pour faire des tests de couleur de trame .