Au fil de l'autre

Carnet de notes de mes explorations: filage, tissage et teintures
  

Retour à l'atelier: mordancer

10.1 Suite de ma reprise des teintures "retour à l'atelier" : décatir soigneusement avant de teindre, tests d'acétatalunage de Catherine Ellis et diverses remarques sur le mordançage, la consommation d'eau, etc.

Décatir soigneusement avant de teindre

Tous les fils, les rubans et les tissus de coton ou lin sont décatis sérieusement. Soie et laine sont simplement lavés soigneusement. Je suis surprise que tant de mes camarades teignent sans même laver, ne parlons pas de décatir. Quel dommage ! Les huiles de filature vont se charger de colorant, puis partir au prochain lavage…

Comment je procède?

Le coton : deux heures environ d’un bain de savon de Marseille et de cristaux de soude. Impressionnant de voir la couleur du bain, après avoir décati du coton écru : brun !

Si vous aimez les dosages, on recommande le minimum absolu de 2% de savon PTS (ou 20ml pour 1kg de laines) + 8% PTS de cristaux de soude (80gms).

Je décatis par séries de 400g d'écheveaux dans une grande casserole de 10 litres d'eau bouillante: 2 cuill. c. de savon de Marseille liquide et 3 cuill. c. rases de  de cristaux de soude. Une à deux heures.

NB. Eau: je n'aurais pu procéder ainsi les autres années, car notre eau de distribution était encore très calcaire. Cas où le savon de Marseille laisse des résidus, une forme de sel/écume difficile à éliminer (effet chimique calcaire et savon de marseille). Désormais, l'eau est assez douce.

Chez Cardon, 20g de savon et 6g  de cristaux de soude par 100g de tissu de coton dans 6 litres d’eau douce, sauf si acheté déjà décapé. Rien sur le tissu de soie ou de laine (uniquement sur fils).

Chez Liles 3cc savon 6cc  de cs pour 100g  de coton et cuire pendant 2h, mieux : 4h. Pour tous les cotons, sauf les cotons vendus comme « prêts à être teints ».
Le lin ne contient pas autant d’huile, et ne supporterait pas un traitement aussi alcalin.  Sa recette : pour 100g de lin, 8 l d’eau douce avec 30g savon 30g cs - frémir 1h, rincer, recommencer une deuxième fois. 
Soie. Sa recette : 6 litre d’eau douce, 100g de soie, 25g savon. Frémir, puis température ambiante 30 à 60 minutes.
Laine :  3l  d’eau à 50°C,  1cc savon,  ne pas agiter, laisser 2 h ou mieux : la nuit.

 

La laine en fil : bain de lessive laine ou de liquide vaisselle pour les fils du commerce. Le savon de marseille, même glycériné, serait trop alcalin j'imagine. Bain tiède, 2 heures, hors feu, à couvert. Souvent double bain, avec rinçage intermédiaire.

La laine en toisons ou filés main : un traitement plus hardi, vu le suint qui reste. Je lave deux fois, la première avec savon de marseille et ajout de très peu de cristaux de soude, mais à température de max 50°C, la seconde avec lessive laine. J'ajoute du vinaigre dans l'eau de dernier rinçage, pour calmer l'irritation mécanique de l'alcalin sur les écailles. Selon les laines, il faut absolument sortir la laine du bain avant qu'il ne refroidisse sinon la lanoline se redépose, pour de bon.

NB. Maiwa conseille, pour laine et soie : 1h à 60°C avec 1 cuill. c. de pâte orvus (voir compo) pour 500g de fibres

Ches les fibreux, on conseille souvent du Synthrapol pour décatir (et pour nettoyer les taches après teinture) ; qu’a-t-il de spécial ? Selon Paula Burch, il contient "eau, isopropyl alcool, détergent (mélange d’alcool éthoxylés et aliphatiques sulfonés)". Il est de pH neutre donc doux pour soie/laine, sans agents optiques. Sa teneur en alcool le rend surfactant pour la pénétration des teintures dans la laine, par exemple.  J'utilise comme surfactant un peu d'alcool dénaturé ou quelques gouttes de liquide vaisselle. Le synthrapol coûte 7€ pour une petite bouteille. Mes copines "Procyon" en utilisent 1/2 bouchon par machine à laver, ce qui est vraiment peu. Très efficace selon elles.

Relire l'article sur les savons: 22.12.2015 Savon de marseille ou détergent tensio-actif?

 

La semaine passée, j’ai déjà mordancé les fibres décaties ou lavées :

* les cellulosiques (cotons)   à l’acétate d’alumine, selon la recette de Michel Garcia (abréviation AA) : trempés dix minutes et bien manipulés pendant ce temps-là, essorés, puis séchés à cœur (parfois au four quand je suis pressée !). Juste avant la teinture: trempés dans bain de fixation (craie ou son de blé) pour neutraliser l'acidité.
NB 2023: MG propose désormais le percarbonate de soude, max 1g/litre

* et les protéiques (laines et soie) à 8% d’alun et 3% de crème de tartre (abréviation : A8-3). C’est peu, mais je mordance dans de l’eau « morte », c'est-à-dire de l’eau récupérée du séchoir, que j’appelle « déminéralisée ». L’eau de ville chez nous était très « calcaire », c'est-à-dire très chargée en minéraux, avant l'installation d'un adoucisseur. Si je devais encore mordancer avec cette eau, je double parfois les doses d’alun pour les laines et soies.

J’ai filé des laines locales qui sont retordues sur un mélange du commerce soie/coton, ces laines-là vont passer dans le camp des cellulosiques pour le mordançage.

NB 2023: J'ai appris chez MG que la soie est très bien mordancée en acétate aussi.

Teindre sans décatir

J'ai testé de teindre un écheveau en cuve d'indigo sans le décatir auparavant. J'ai ensuite lavé à la main la moitié de l'écheveau: j'ai perdu tant de couleur!

Acétate d'alun janvier 2021 (AA)

Je reprends un extrait de procédures 2015, ça n'a pas changé

Quand j'ai environ  500 grammes de cellulosiques (décaties) à mordancer, je prépare l'AA: je verse un fond d'eau dans un seau . Je fais fondre 75 grammes d'alun dans un fond d'eau bouillante (environ 16% PTS).. Je le verse dans l'eau. Puis je fais fondre dans l'eau bouillante, dans le même petit récipient rincé, 37g de cristaux de soude. Je les ajoute dans le seau d'eau - ça frémit sec; je laisse agir 2 minutes. Puis je verse petit à petit 1/2 à 1 litre de vinaigre blanc (le 1/2 litre si c'est du vinaigre à 14%, le litre pour du vinaigre domestique). J'arrête quand j'obtiens un liquide limpide. . Solution très instable au plan chimique, ne conserve pas plus qu'un jour ouu deux -> calculer ce qu'il faut. S'il reste un peu, on jette, tant pis. On perd des matières très peu chères et un procédé très rapide (5 minutes).

Je ne trempe que 10 minutes dans ce bain froid. Au début je laissais cuire ou reposer, mais MG nous a expliqué qu'il s'agit plutôt d'un phénomène éponge. Au stage en NL aout 2014, on trempait même 5 minutes max dans une solution sans eau ou quasi (càd uniquement alun/cs/vinaigre?).

Pour des infos plus "tuto", vous inscrire aux stages chez Michel Garcia.

Tout le liquide sera absorbé par ce volume de fibres.

L'AA ne fera bien son boulot que si la fibre est bien séchée à coeur, que l'alun a "maturé" si l'on veut.  Quand je suis pressée pour des tests (selon les plages horaires dont je dispose entre les projets au boulot), je sèche les linges au séchoir ménager; et les fils au four de cuisine entr'ouvert (75°C, chaleur tournante). Je les sors quand ils sont bien secs, ils ne sentent plus le vinaigre. Je ne les passe pas en bain de craie, ou dans la lessive de cendres 5'. Cendres: je suppose que ça fait le même effet de neutraliser l'excès d'alun. Dans les faits, ça teint bien.  Moins casse pieds que le bain de craie, qu'il faut longuement rincer ; et moins de gaspillage d'eau.

Quand j'ai le temps, je laisse sécher bien plus longtemps, il paraît que la couleur est plus vive.

Intensité des tons : eau et mordançage

On court tous après un beau rouge de garance sur coton, un beau jaune de gaude, solides à la lumière. On sait que la qualité  de l’eau importe, ainsi que la terre de culture de la garance. Et on sait que le mordançage est capital, tout comme les doses de colorant utilisées.

On peut faire ses propres tests, mais on peut s’inspirer des copines aussi. J’aime particulièrement le mental rigoureux et procédural de l’américaine Catherine Ellis (CE ci-après). Dont je lis régulièrement le blog : https://blog.ellistextiles.com.

Je voudrais m’assurer d’un beau rouge sur cellulosiques, celui que je n’obtiens pas à ce jour. Je crois que je vais devoir passer à un prébain de tanins (plutôt que les  200% de PTS de garance que préconisent certains).

Selon les tests de CE et sa collègue chimiste Boutrup : le prébain de tanin améliore le ton ainsi que la tenue lumière, même lorsqu’on mordance les cellulosiques à l’AA. Voir son article de 2014, avec moult photos édifiantes :  http://www.turkeyredjournal.com/archives/V19_I1/brown.html, qui affine ses tests, transmis en  2010 dans Turkey Red Journal http://www.turkeyredjournal.com/archives/V15_I2/DeSouza.html.

NB 2023. Sorry semble avoir disparu fin 2020

Ma question : dois-je rincer ou simplement essorer entre les étapes ? CE rince et sèche entre chaque étape, mais je ne comprends pas pourquoi, si ce n'est pour éliminer ce qui est en excès, n'a pas été fixé.

Elle utilise 10% PTS de tanins galliques pour l’étape 1 et, pour l’étape 2,  8% d’acétate d’alumine en poudre  ou une recette domestique.

Pour cette dernière, elle utilise une recette différente de celle de MG pour l’AA fait maison (inspirée de J. Liles je crois)  : 12% PTS de sulfate d’alumine dans de l’eau chaude (12g pour 100g de fibres), 1.5% PTS de carbonate de soude dans de l’eau chaude (1.5g pour 100g de fibres alors que MG utilise 50% de l'alumine,, aurait intégré 6g de soude) ; mélanger les deux, ça va mousser ; ajouter de l’eau et la fibre traitée aux tanins, prémouillée.  Tremper 2h si chaud, 6h si plus frais (MG malaxe dix minutes, phénomène éponge). Rincer, puis sécher. CE n’indique pas un trempage du coton dans un bain de craie avant teinture comme on a appris à le faire chez MG?

 

Commentaires photos pour les tests cellulosiques. Les photos que CE transmet en 2014 sont exposées comme suit, en 4 cadrans : le haut gauche huiles/tanin, le haut droite tanin sans huile, le bas gauche huile sans tanin, le bas droite pas d’huile pas de tanin. Les 4 tests dans chaque cadran : 8% d’acétate et craie ; 8% d’acétate ; AA et craie ; AA seul.

Je résume pour les non-anglolisants.

Cochenille à 5% PTS :  

source image http://www.turkeyredjournal.com/archives/V19_I1/images/ellis1.jpg

Ce sont clairement les 11 et 12 qui sont les plus denses  : soit prétanin puis AA et craie en post bain (11) ou sans post-bain de craie (12). Pour la différence de ton si minime, je m’épargne le post bain de craie.

Idem pour la gaude à 50% PTS :

source image http://www.turkeyredjournal.com/archives/V19_I1/images/ellis2.jpg

Garance à 200%

source image:  http://www.turkeyredjournal.com/archives/V19_I1/images/ellis3.jpg

C’est ici que c’est encore plus flagrant, il faut clairement des tanins pour le coton, voir les nr 1 à 4 ou 9 à 12

CE a aussi évalué la tenue lumière par un test domestique. Voir:

source image http://www.turkeyredjournal.com/archives/V19_I1/images/ellis5.jpg pour la gaude et la garance.

A nouveau les 11 et 12 ont une bonne tenue. Je ne vois pas de différence entre eux deux : donc pas post bain de craie. Elle n’a pas repris les 13 à 16 ? soit AA sans tanin sans huile ?

 

Elle rappelle que le choix des tanins importe. Tanins clairs ou sans couleur (galliques): noix de galles, tara, acide tannique. Tanins jaunes (ellegiques): myrobolan, grenade, fustic. Tanins rouge-brun (catéchiques): cachou, québracho.

 

Mes tests perso

CE propose des prébains de tanin, ce que je n’ai pas fait lors de la première série d'acétatalunage.

Procédé avec l’alun classique  :  on choisit soit TAT (tanin alun tanin) soit ATA (alun tanin alun). 

Il se fait que j’ai déjà mordancé AA une série de cotons. Je vais les passer aux tanins, mais sans les réaluner ensuite (ATA). Quand j’ajoutais plein d’infusettes de thé de récup’ dans mes bains de garance, j’obtenais des tons plus denses. Or, ça équivaut à ajouter les tanins dans le bain de teinture non ?

Je vais d’ailleurs plutôt tester d’ajouter des noix de galle dans le bain de teinture des cotons passés simplement en AA. Je verrai l’effet. Il suffira d’être attentive et de ne pas les approcher du sulfate de fer (sinon réaction noircissante). Un jour, si l'occasion se présente, je demanderai à Michel Garcia son avis sur cette idée.

Pour info,  les 200% PTS de garance préconisés par beaucoup me semblent bien excessifs, si j’en juge par l’effet que j’ai obtenu sur lin, lors d’un stage avec Michel Garcia fin août 2014 (thème : polychromatismes en un seul bain)

Je mordançais mal à l'AA et je conduisais mal mon bain de garance. Avec lui, j'ai obtenu un superbe rouge sur du lin sans trop bricoler: simplement la bonne dose de garance en poudre (indienne 50%) additionnée de 10% de noix de galles en poudre, une montée lente à 60°C puis un vrai chauffage jusqu'à 80°C pendant dix minutes.

L’attachement à ces critères est aussi important pour la résistance lumière. Qui a déjà été testée par d’autres comme CE. Mais, comme j’explore des méthodes écono-logiques et que je tente le moins de chauffe possible, je dois refaire des tests car mes camarades ne testent pas à froid ou quasi.

Voir mes billets de 2015

 

 

Crème de tartre

Pourquoi la crème de tarte ? Selon mes notes de stage, elle  « va agir en tampon et va couvrir tout excès d’acidité ou basicité d’eau » + « la CT empêche précipitation d’alun dans eau trop basique + empêche qu’alun cristallise quand la laine est au repos dans le bain + après une semaine de repos, la crème de tarte et l’alun se combinent pour faire du tartrate d’aluminium qui enlumine les couleurs. 

Le mordançage classique laine dans les livres de teinture est d’1h  à 80°C avec 20 % d’alun et 3 à 6 % de crème de tartre.

J’ai gardé quelques laines non mordancées, elles iront dans des monobains acides à la Michel Garcia.

Mordançage et indigo en surteinture

Pour les verts, grenats, marrons et violets. La technique voudrait que l’on amorce par la teinture en bleu et que l’on ne mordance qu’APRES le passage en cuve d’indigo, car cette dernière abîmerait le mordant.

Mais, chacun selon ses affinités, je n’arrive pas à programmer ce que je vais faire, j’improvise de jour en jour. En outre, j’aime travailler en séries. Quand je mordance, je mordance !

Ce que je ferai pour les couleurs   en mélange (verts, grenats et violets) ? Simple : je remordancerai après la teinture en bleu.

Et puis parfois, c’est en cours de route que je veux transformer un orange en grenat : et alors, zoup dans la cuve d’indigo.

Je dois reconnaitre qu'en indigotant après mordançage et teinture, les tons sont plus sourds. Une part du mordançage doit être inhibée?

Eau et températures

Aujourd’hui j’utiliserai pour la teinture de l’eau de ville, « calcaire » chez nous.

Je commence  par l’eau la plus chaude au robinet (50°C), puis je monte lentement en température, non par volonté, mais parce que j’utilise des becs électriques un peu faiblards.

Sans vraiment passer à la marmite norvégienne, je ne tiens pas la chaleur maximale pendant une heure. J’utilise plutôt la chaleur résiduelle: je laisse à 80°C dix minutes, à couvert. J’éteins et je laisse faire +- 12 heures. Si je passe dans la buanderie pendant ce laps de temps, je tournicote un peu dans la casserole, pour remuer les laines. Je ne procèderais pas ainsi pour les tissus, de pur qu’ils bringent. Catherine Ellis prétend que cela n’arrivera pas. Prudence.

La marmite norvégienne, aussi appelée marmite péruvienne, consiste à chauffer en casserole jusqu'au frémissement (dix minutes), à ôter du feu, à couvrir et emballer dans une couverture de laine bien chaude. Secouer la casserole de temps en temps, sans l'ouvrir, pour que la fibre s'imbibe bien du colorant. Attendre 12 heures avant de déballer. Le bain est alors encore à environ 30°C.

Dans une maison chauffée au poêle à bois, on peut transférer la casserole bouillante sur le dessus du poêle. Le liquide ne bout plus, mais il reste aux environs de 60-70°C. La couleur prend en une heure à une heure trente, sans surveillance. Remuer de temps en temps pour un bel unisson.

Après teinture, je ne rince pas encore, j’essore et je laisse sécher le tout, pour « oxyder » ( ? suis même pas sûre de ce que je fais).

Je rince le lendemain : en fait, je lave toutes mes productions de la veille et de l’avant-veille dans le même très grand seau, au savon dans une eau chaude 50°C. Puis je rince dans un même autre grand seau d’eau de ville. Les laines passent quelques minutes dans un autre seau d’eau un peu acidifiée au vinaigre.

Cela peut paraître consommer beaucoup d’eau et pourtant : si l’on condense tous les lavages après teintures dans un seul même grand seau, quelle économie d'eau !

Engallage

Je comprends l'efficacité de l'engallage, mais un débutant peut s'en passer, histoire de ne pas se dégoûter de la longueur des opérations. On pratique le TAT: tannins, alun, tannins ou le TA: tannins, alun. AA sera mon résumé pour acétataluner seul. Prenons le cas de 3 écheveaux de 100g de coton, déjà décatis et rincés:

  1. 30min: préparer la décoction de noix de galles
  2. 2h: laisser macérer dans cette décoction filtrée, en tournant de temps en temps - puis essorer
  3. 4h ou plus: laisser sécher (<12h sur un radiateur en Belgique...)
  4. 10 min. tremper dans la préparation maison d'acétate d'alun - puis essorer
  5. 4h ou plus: laisser sécher (<12h sur un radiateur en Belgique...)
  6. les plus pointus rajoutent ici un engallage -> répétition de 2/ et 3/

A dire la vérité, les tons obtenus en TA ou en AA sont si proches que la manoeuvre mérite question. En vaut-ce la peine? D'autant plus qu'on peut ajouter des tanins dans le bain de cuisson

retour aux archives