Slow-dye

Teintures végétales pour les curieuses et les flemmardes
  

Retour à l'atelier de teintures végétales: vérifier le matos

10.1.21 Je relance quelques teintures, car j’atteins un stock critique de filés main, auxquels j’ajoute un bon peu de pelotes de coton de récup’ que j’ai reçues d'une copine. En tout je dois avoir plus de 3 kg. En route !

Je partage des notes, ces billets ne sont pas des tutos débutants. J'ai quelques fiches-tutoriel, brouillons du livre à paraître comme "Connaitre son environnement en teintures végétales". Les billets à venir sont destinés à des teinturiers amateurs qui connaissent les bases.

 

J’ai revu mon environnement puisque voilà de longs mois que je ne teins plus. A part le stock de mordants et de plantes, j’ai bien:

  • * des petits bas nylons courts qui servent de nouet pour les produits à extraire (achetés dans un magasin discount, je ne les jette pas, je les recycle de teinture en teinture),
  • * des casseroles et des seaux,
  • * une pile dans le thermomètre électrique à sonde,
  • * des passoires pour filtrer si les nouets s’avèrent troués
  • * des gants de plastique transparent, légers et de gros gants de cuisine (je mets les derniers sur les premiers)
  • * un vieux presse-purée qui me sert à écraser de temps en temps la matière dans le nouet, pour qu’elle donne plus vite sa couleur (un peu impatiente ?),
  • * des morceaux de tuyaux de plastique pour enfiler plusieurs écheveaux à laver ou à mordancer
  • * des languettes de test de pH
  • * des assiettes ébréchées, datant de ma passion céramique, qui me servent à protéger le fond des casseroles douteuses, à séparer les laines des nouets en teinture et à peser sur les laines pendant la teinture, pour qu’elles soient bien immergées (eh oui, j’en ai parfois trois dans une même grande casserole)

Les deux plaques chauffantes sont toujours opérationnelles.

Je vérifie que j’ai bien marqué tous les écheveaux : provenance, poids, etc. J’utilise des petits bouts de tyvek, sur lesquels j’écris au marqueur indélébile. Le tout résiste même à des bains soutenus à 80°C.

Je commence par mes chouchous : garance, orcanette, campêche. Je noterai ici avant  d’oublier, les billets sont dans les archives.

Je ne répète pas de longs exposés sur les détails techniques, comme les doses eau/plantes et autres détails, que j'ai déjà exposés en 2015 des "Bases générales - Rappels pratiques pour toutes les teintures naturelles", "Fiche tuto. Le planning  du slow-dyer organisé", "Fiche récap. Les teintures végétales efficaces en cuissons écolo" ou "Extraire la couleur en version classique et en slow-dye".

 

Je replace mon travail en contexte dans ce billet de 2014: Mes motivations, le contexte (où je résume les techniques éconologiques en teinture que je teste). Depuis que j'ai découvert les teintures végétales en 2012, mon coeur d'écolo cherche les moyens d'épargner la surconsommation d'eau et de chauffe. Autre résumé ici, le 16.11.2015 Teindre en végétal sans plaque de cuisson (par obligation: l'atelier avait brûlé!).

Mon autre flanc: j'annonce un livre "pour les flemmardes", ce que je ne suis pas. Je suis pluri-active, j'ai des activités dans divers domaines, je mesure donc mon temps: "Les teintures végétales: cela peut ne pas être long et fastidieux - le timing" . Billet qu'on lira en même temps que "Les teintures végétales: ce n'est pas un procédé difficile, ni aléatoire" (ou pourquoi penser la teinture avant d'agir).