Des livres que j'ai lus une ou deux fois, mais que je parcours moins que les premiers cités
Connaissance des
teintures végétales, d'Eric Figue-Henric, 1980, trouvé en brocante (très
pragmatique, par un praticien du filage style Cévennes 75, laine et
mordants) et orienté plantes sauvages du coin (Cévennes je crois). Très daté '80, car mordants d'étain, de chrome, etc. On y retrouve toutes les pistes des Anne Rieger & Cie, il a dû suivre les cours de Lydie Nencki dans les années '70 (Leuchs etc.). Trouvé à 12€ sur priceminister.
abréviation dans mes
notes: FH.
Teindre avec les plantes : Les plantes tinctoriales et leur utilisation, par Elisabeth Dumont.
Présentation éditeur: "Teindre le tissu avec les plantes est une pratique très ancienne, délaissée depuis l'avènement des teintures synthétiques, mais qui suscite de nouveau l'intérêt. Vous trouverez dans ce guide : - Le principe et les étapes, illustrées pas à pas, du processus de teinture. - Les principales plantes tinctoriales, sauvages ou cultivables, comment les utiliser, et les couleurs qu'elles permettent d'obtenir. - Les indispensables notions de chimie pour mieux comprendre, des anecdotes historiques, et un carnet d'adresses. Elisabeth Dumont, biochimiste de formation anime, dans la région du Perche, des ateliers de teintures à la «Maison botanique» de Boursay, association consacrée aux relations entre l'homme et le monde végétal (...) Dans ce livre, le parti a été pris de ne présenter que des plantes locales du Nord de la France, sauvages ou cultivées, ce qui explique que certaines plantes méditerranéennes ou exotiques n'y figurent pas. L'ouvrage n'épuise évidemment pas le champ immense des possibles dans le domaine des teintures...."
Teintures naturelles
(plus de 130 recettes expérimentées et partagées, grand teint, petit teint) de Karin Delaunay-Delfs
(abréviation dans mes
notes: KD)
Je ne l'utilise quasi pas. Des recettes détaillées, par ton et par matière, par une teinturière très expérimentée. Bémol à mes yeux: livre pour ceux qui aiment être pris par la main. Moi je ne m'y retrouve pas vraiment, car il n'y a pas de synthèse, de compréhension large des procédés; cela convient à certains schémas mentaux, pas au mien. Un peu comme dans les livres de cuisine: la même recette à un iota près, mais il faut tout relire pour découvrir le petit iota qui se cache. Par exemple, pour campêche: douze fois le même texte, mais dans la marge, les quantités changent. J'ai donc condensé le livre en dix tableaux reprenant les plantes, les dosages et les adjuvants.
Très belles photos, engageantes.
NB 2014: quelques erreurs techniques, ne pas prendre à la lettre (p. ex. la cuve d'indigo au fer est idéale pour les laines?) L'auteur est une artiste, pas une technicienne.
Présentation de l'éditeur. Karin Delaunay-Delfs découvre la tapisserie d'art en 1971. Insatisfaite des laines qu'elle trouve dans le commerce, elle se met à teindre elle-même toutes sortes de fibres : laine, soie, coton, lin, chanvre, abaca, raphia... Mais les teintures chimiques la déçoivent également.
Elle consulte l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, se familiarise avec les directives de Colbert, se plonge dans d'anciens manuels : la découverte des teintures naturelles est pour elle une révélation. Elle ne cesse depuis d'expérimenter, toujours curieuse de connaître et d'échanger des recettes avec des teinturiers du monde entier.
Sa formation initiale de biochimiste lui permet de comprendre, et de faire comprendre, les processus en jeu, de mieux choisir ses plantes tinctoriales, de préparer ses fibres et ses bains, puis de teindre et nuancer ses couleurs...
Elle
enseigne la tapisserie et la teinture à des élèves de tous
horizons, notamment au Conservatoire des Ocres et de la
Couleur en Provence, ainsi qu'à Toulouse et Paris. Grâce à sa
formation, son exigence et son expérience, à sa passion
d'échanger et de transmettre, Karin Delaunay-Delfs offre au
lecteur un ouvrage généreux où les amateurs de teintures
naturelles pourront puiser pour faire leurs propres
expérimentations.