, les
27.12.2024 Récapitulatif des types de chauffe possible pour les bains de teinture; des degrés de chauffe nécessaires.
La page n'est pas encore prête, elle s'étoffera sous peu, d'ici le 30 janvier avant d'être transférée, courant 2025, dans le livre à venir Slow-dye: teintures naturelles pour les curieuses et les flemmardes
Sommaire temporaire. Thermomètre. Sécher les fils et tissus
Je commente ici l'équipement en teinture SlowDye qui sera intéressante pour les “Robinsons des bois” (écolos purs et durs) et pour les animateurs d’ateliers d’art ou institutrices qui ne disposent pas de casseroles ad hoc et de plaques de chauffe. L'équipement pour la cuve d'indigo est cité dans le fascicule ad hoc.
Je pense qu’elle sera utile aussi pour les plus débordés d’entre nous. Je l’utilise comme le Robinson des bois que je suis, mais aussi par pur pragmatisme: je n’ai pas le temps de rester près des casseroles à surveiller une teinture. J’ai rarement 1 heure de libre d’affilée. Je n’ai pas d’impératif commercial (reproductibilité des tons) ni d’urgence.
Il faut pouvoir vérifier la température, si on ne se fie pas à l’œil et à la main. Au début, j’ai utilisé un thermomètre à piles, qui est bien pratique dans la mesure où il bipe quand la température voulue est atteinte:
Ce thermomètre me sert aussi en cuisine, car j'ai deux sondes: l'une pour les teintures, l'autre pour la nourriture. En cuisine, cet outil est hyperpratique pour mes merveilleuses cuissons au four à basse température et pour mes fromages maison.
Désormais j’évalue la température en regardant (en casserole de teintures, on juge à la vapeur et aux bulles sur les bords) ou au doigt (40°C est la température que mon doigt supporte encore facilement ; 50°C : je peux juste le tremper avant de réagir). Ceci dit, ces nouveaux thermomètres électroniques sont bien pratiques: ils bippent quand le liquide atteint la température voulue, ce qui m’est bien utile pour les montées douces en teinture à la garance.
J'utilise peu le thermomètre pour la cuve d'indigo - voir le paragraphe ad hoc.
Les tissus supportent bien le séchoir. Les écheveaux sèchent calmement sur des radiateurs, en hiver (long en Belgique...). Avant de me mettre à sécher les écheveaux de coton/lin en bas nylon au séchoir, hors hiver, je séchais parfois les écheveaux en four ménager.
Quand je mordance à l'AA, je n'ai parfois pas le temps d'attendre. J'ai beau privilégier le slow-dye, je travaille encore temps plein malgré ma retraite. Je grapille parfois quelques heures par ci par là. En été, je mets les fils au four ménager, sur du papier sulfurisé ou un linge, à 80°C, four entr'ouvert. Ils ont l'air de supporter. Ils sèchent très vite.
retour aux archives